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Pour la deuxième année consécutive, le Louvre ouvre sa saison musicale par un cycle consacré à des musiques du 17e et du 18e siècle, nous rappelant un temps où le palais et ses alentours vibraient aux sons de leur époque, et articulé autour de deux axes. D’un côté, en lien avec la prochaine saison de la Petite Galerie consacrée au « Théâtre du pouvoir », trois concerts offrent un panorama des meilleurs musiciens de la cour de Louis XIV, sans doute le monarque français ayant le plus mis son goût des arts au service de son pouvoir politique et de sa gloire. De l’autre, des pages de Haydn ou Vivaldi, entendues aux Tuileries lors des manifestations organisées par les premières sociétés de concerts au 18e siècle, montrent justement le chemin inverse, celui d’une musique tentant de s’affranchir du pouvoir royal.
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Les musiciens du roi Soleil
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Marin Marais, un virtuose à la cour
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Symphonie parisienne
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Quatre saisons aux Tuileries
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Quatre saisons aux Tuileries
Jeudi 12 octobre à 12h30
Un concert pour Louis XIV
En 1662, le
philosophe
français
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élabore une approche philosophique du divertissement qui sera publiée en 1670 dans les
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. Il y développe l'idée paradoxale selon laquelle il est nécessaire à l'homme de se distraire et donc essentiel pour lui de se détourner de l'essentiel. Le divertissement est une façon pour lui de se détourner de ce qu'il est vraiment, à savoir un être misérable et mortel. Parce que le fait d'être inactif le confronte à l'ennui, dans lequel il découvre sa propre vacuité et le néant qui l'habite, l'homme préfère se divertir de sa condition, en s'adonnant à toutes sortes d'activités (des plus hautes au plus basses, Pascal les rassemble toutes sous le même concept). Le divertissement est donc indissociable de la condition humaine : c'est parce que l'homme est un être fini et essentiellement incomplet, que le divertissement s'impose à lui. C'est une façon de ne pas affronter sa propre vérité, notamment sa mortalité :
"Divertissement. Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés pour se rendre heureux de n’y point penser. (Les Pensées, Laf. 133)
Selon Blaise Pascal, tout le monde est en proie au divertissement, aussi bien le roi que le courtisan, le soldat que le laboureur, puisque tous sont des hommes. Pour cette raison, Pascal ne le condamne pas moralement, et reconnaît même son efficacité :
"Le peuple a les opinions très saines. Par exemple :
1. D’avoir choisi le divertissement, et la chasse plutôt que la prise. Les demi‑savants s’en moquent et triomphent à montrer là‑dessus la folie du monde. Mais par une raison qu’ils ne pénètrent pas on a raison. […]" (Les Pensées, Laf. 101)
Ainsi, ce sont les "demi-savants" qui condamnent et méprisent le divertissement chez le peuple. Celui qui connaît la condition humaine, au contraire, ne peut que reconnaître que le divertissement est une façon efficace de ne pas passer sa vie à se morfondre sur soi, et son essentielle vacuité. Pour autant, il y a encore un niveau supérieur de considération : c'est celui du philosophe chrétien pour qui la seule façon véritable d'affronter la vérité de son être consiste non pas à choisir le divertissement, mais à reconnaître la toute-puissance de Dieu. Pour le chrétien qu'est Pascal, l'expérience de l'ennui et la méditation sur la condition humaine doit amener finalement l'homme à la connaissance et l'adoration de Dieu.